Vous
connaissez l'expression " De pied en cap"'.... à savoir
"Des pieds à la tête"....
Vous avez compris le
Capéophiliste est un amateur de chapeaux.
Quel
Monde Merveilleux que celui du
chapeau !!!
Comment ne pas s'étonner que les journaux n'abandonnent
pas leurs tristes et pessimistes rubriques faisant part
"A la Une" des guerres, massacres, délits de haut vol,
mensonges et promesses électorales,... pour une rubrique
heureuse sur la création d'un Nouveau Chapeau ?
Le Capéophiliste
est le collectionneur
de
Chapeaux.
De
tous temps, l'Homme a été imaginatif pour se protéger la
tête et pour évoquer ses créations tel un inventaire à
la
Prévert,
citons le Bibi (comme cette photo de droite), le
Haut de forme (photo ci-dessus), mais aussi la
Casquette, le Panama, le Béret, la Bombe, le Bonnet, la
Capeline, le Feutre, le Tricorne, le Melon, la Chapka,
le
Canotier,
la Toque, le chapeau de Cow-Boy, le chapeau ou casque
Colonial, ....
A
vous de compléter par vos commentaires !!
Attention le Capéophiliste a quelques ennemis : les
Mites
pour les chapeaux en poils naturels, l' Humidité pour la
majorité d'entre-eux et le "le
style Bohème
et Laisser-Aller" de notre époque.... qui a lui-même,
ses propres charmes.
Connaissez
- vous l'expression "Travailler au chapeau" ?
Quand les
musiciens, gitans, manouches, jouaient leur musique,
(guitares, accordéons, banjos, violons,....)
allant de table en table, de bars en brasseries, dans
les rues et dans les marchés des Puces de Saint-Ouen,...
à la fin du morceau, l'un d'entre-eux tendait son
chapeau pour recevoir quelques pièces de monnaie....
d'où l'expression "Travailler au chapeau"
A ne pas confondre avec "Travailler du chapeau":
délirer... être un peu fou
Comment
jadis fabriquait-on les chapeaux ?
Atelier
d'appropriage
dans une usine de chapeaux
Les
collectionneurs et
amateurs de chapeaux
anciens apprécient ces
anciennes
"Formes en bois". Jadis, elles
étaient utilisées par les fabricants de certains
chapeaux, dans l'une des nombreuses
étapes entrant dans la fabrication des "couvres-chef".
Tout un savoir-faire qui mobilisait un grand
nombre d'ouvriers aux compétences très
spécifiques liées à chacune des phases de
fabrication des chapeaux: soufflage, bâtissage,
semoussage, foulage, dégalage, ébarbage,
éjarrage, enficelage, feutrage, teinture,
castorinage, assortissage, appropriage,
dressage, formage, apprêtage, cartonnage,
bichonnage, garnissage, lustrage, robage, ...
Les métiers ont disparu ainsi que tous les
outils et techniques mis au point au fil des
décennies mais aussi tous les mots qui s'y
rapportaient .... Quel appauvrissement !
C'est
le
"Formier" un
artisan travaillant le bois qui réalise ces
formes, très souvent en utilisant le tilleul,
essence aux caractéristiques spécifiques
notamment sa résistance à la chaleur et à
l'humidité.
Le formier travaille à la main, le bloc de bois
qu'il façonne à la gouge mais aussi avec tous
les outils de l'ébéniste.
Sur ces formes en bois, l'ouvrier plaçait le
tissu de feutre et l'ensemble était mis dans une
étuve pendant quelques minutes.
Ensuite, l'ouvrier s'employait avec dextérité à
former le chapeau.
Dans la suite de la note, j'ai placé une vidéo
qui vous permet de mieux appréhender la
technique.
Sur le socle de la forme en bois, vous apercevez
des trous permettant de poser l'objet sur un
socle, pour travailler le chapeau
Articles rédigé le 4 avril 2007
et le 12 septembre 2012
sur le
Blog Antiquités