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On peut également nuancer les tons, en mélangeant plusieurs bâtons de cire. Ces bâtons conservés dans un endroit tempéré mettent un certain temps pour être ramollis. L'important est donc de couper la quantité nécessaire au rebouchage et de la travailler à la main pour la ramollir. Si le temps est ensoleillé, il suffit de placer le morceau au soleil quelques minutes avant de la manipuler avec les doigts.
 

Le premier travail consiste à préparer l'application de la cire de rebouchage en s'assurant notamment que la surface est bien plane. Pour cela, un léger ponçage, avec un papier de verre au grain très fin. En ce qui me concerne, j'utilise généralement un disque de ponçage déjà usagé qui même au grain très fin a encore perdu
par l'usure de son "agressivité". Bien évidemment, toujours poncer dans le sens du bois.
On peut terminer l'opération par un léger ponçage à la laine d'acier. Quand ce travail préparatoire est terminé, il convient de passer au rebouchage.
 

La cire naturelle pétrie par les doigts de la main est en forme de boule; il suffit alors de reboucher le trou, la fissure, la rayure,... à l'aide d'une spatule en prenant soin de remplir au maximum l'orifice.
La pâte ramollie obstrue facilement l'interstice; avec la spatule, on aplanit la surface.
 

Le défaut a ainsi disparu, se transformant à l'œil en une délicate nuance du bois.

Grâce à une pièce de bois, de la même essence, dans le même fil de la veine, l'ébéniste réalise une "pièce unique" qui viendra prendre place dans la partie manquante du meuble.
Le défaut dans le bois étant généralement de "forme anarchique", mieux vaut réaliser une coupe franche qui accueillera ensuite, la pièce de bois travaillée spécifiquement; elle sera fixée fortement et même collée.
Ensuite, ponçage et finition adaptée.

Greffe sur le bord d'un banc en teck

Le banc en teck

Greffe au niveau d'une charnière
d'un coffre ancien en teck

Le coffre ancien en teck avec sa greffe

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